Neurosciences: les secrets de l’empathie*
Le Centre Socioculturel nous propose de s’intéresser à cette composante humaine, perpétuant ainsi ce qu’est notre vraie nature, l’altruisme prolongeant l’empathie de base.
Combien de fois n’avons-nous pas entendu ou dit nous-mêmes « L’homme est un loup pour l’homme ». Pourtant l’altruisme, abordé d’abord par la philosophie puis la psychologie et maintenant par les neuro- sciences, est mis en évidence dès l’enfance « Les humains naissent bons. » Peut-on dire qu’ils le demeurent ? Non car les facteurs environnementaux (éducation, besoin de reconnaissance, d’appartenance à un groupe etc…) jouent un rôle déterminant.
« Des études menées à l’Institut Max Planck (Leipzig, Allemagne), par Michael Tomasello et Felix Warneken, montrent que les enfants sont naturellement doués d’empathie : très tôt (entre 10 et 14 mois), ils sont capables de se mettre à la place de l’autre, de ressentir sa peine, de faire preuve d’altruisme et de réparer une injustice, sans chercher à être récompensés par l’adulte. Ils sont portés spontanément à aider et partager.
Matthieu Ricard nous suggère dans son « Plaidoyer pour l’Altruisme » (éditions Nil) d’approfondir la force de la bienveillance contrepoids à une société en crise et violente.
Cette période nous laisse un peu de temps pour en savoir plus et pour notre mieux être, le mettre en application.
* Empathie : Capacité à ressentir les émotions de quelqu’un d’autre, arriver à se mettre à la place d’autrui.
Ex. : L’empathie des infirmiers, l’empathie animale…
Synonymes : compassion, identification, sympathie, bienveillance